"Parcours Croisés" - Suite - Chapitre 39
Parcours croisés Samedi
Chapitre 39
Alain
Quel beau temps ! Une semaine de vacances et une semaine de grand soleil ! Et Martina
et Annie
je suis amoureux ? un peu, inutile de me mentir
jaime Martina et je commence à aimer Annie ! Compliqué tout ça ! Jai pas envie de me poser trop de questions
après tout
et puis elles sentendent tellement bien ! Jérémy a bien compris quAnnie était plus ou moins installée à la maison. Ça lamuse ! Ce qui lamusait moins ce matin, cest quil ramait pour deux ! Jétais mou
fatigué, au début il se foutait de moi, je perdais le rythme au bout de cinq ou six coups de pelles ; et puis il sest mis à mon rythme, bien obligé, et au retour, ça ressemblait plus à du canotage de touriste quà de laviron ! Moi jétais vidé, et lui transpirait à peine !
Il na pas arrêté de me chambrer devant les jeunes pendant quon attendait les filles à lOasis ; heu-reusement, ça a détendu latmosphère ! Les jeunes faisaient la tête ! Le fils de Christophe ne nous a même pas dit bonjour, et Jonathan
aussi peu bavard que dhabitude. La jeune-fille qui les accompagnait avait lair sympa, un look « école de bonnes surs » largement démenti par ce quelle laissait entrevoir dans les fauteuils bas de la terrasse
un trait de génie du patron, ces fauteuils ! bas, profonds, et de ce fait terriblement indiscrets
Jérémy sen est aperçu le premier et ma fait signe de la tête. Nelly, la jeune-fille habillée si sage, était assise en face de nous et bien que sa jupe plissée soit sagement tirée sur ses genoux, la profondeur des sièges nous offrait une vue plongeante sur ses cuisses dès quelle bougeait ; Jérémy et moi nous sommes mis à guetter les intrigants éclairs dargents entre ses jambes, jusquau moment où pendant quelle tendait la carte à Jonathan, elle nous a offert une vue, furtive mais nette, de son sexe nu et des anneaux qui le décorait. Vue étonnante, presque gênante, tellement elle était en décalage avec son look de jeune-fille sage.
- Bien fait ! ça tapprendra à être trop curieux !
- Arrête, tu vas me décrocher un poumon !
il regardait Nelly en toussant
- Reconnais que cest surprenant !
Nelly fronçait les sourcils, semblant sinterroger sur lattitude de Jérémy, et puis remarquant sans doute son regard sur ses jambes, son visage sest détendu et en cherchant les yeux de Jérémy dabord puis les miens, elle a volontairement écarté légèrement les jambes en sasseyant bien au fond de son fauteuil
elle nous défiait, calmement, visage lisse et impénétrable
et bien sûr elle a gagné
tous les deux nous avons baissé les yeux sur lespace ouvert entre ses cuisses dans lombre de sa jupe ; incroyable de perversité avec son visage dange, elle a un long moment, lentement, sans équivoque aucune quant à ses intentions, écarté plus largement les jambes
elle soffrait à nos regards. Son sourire de Joconde et son regard clair et direct guettait le retour de nos regards.
Et les filles et Christophe sont arrivés, mettant fin à ce moment si particulier et troublant.
Jai récupéré les emplettes des filles avant de rentrer. Elles avaient encore quelques courses à faire, et Jérémy ma ramené :
- Etonnante cette fille, non ?
- Etonnante, oui
la vision de ces anneaux, de cette chainette, et de ce sourire me revenait sans arrêt. Je suppose que les mêmes images défilaient devant les yeux de Jérémy et nous navons plus échangé un mot de tout le voyage de retour.
Jai pris une douche, rangé quelques affaires des filles qui traînaient dans la chambre
si Annie sinstalle, et jespère quelle va sinstaller, il faudra prévoir de lui réserver de la place de rangement
pourvu quelle reste
et jai réservé le séjour de vacances : la Grèce ; pour trois
et je me suis endormi sur la terrasse, une longue sieste réparatrice.
Leurs rires mont réveillé. Dans le salon Annie, plus belle que jamais dans une robe toute neuve défaisait ses paquets, dont un, apparemment, était une surprise pour Martina. Très jolie surprise
quelle sest précipitée daller découvrir devant les glaces en pied dans la chambre damis, et puis deuxième surprise, et de taille, Annie entièrement épilée, aussi nue que Martina
jétais presque déçu au début, je métais habitué et je trouvais quelle était vraiment excitante, le ventre couvert de sa luxuriante toison brune, mais je nen ai rien dit, bien sûr, et puis
et puis elle était belle
et jai embrassé son ventre tout doux, et cette fente étonnamment haute et ses deux parenthèses charnues que je découvrais comme je ne les avais encore jamais vues. Elle était belle
et Martina me loffrait
et elle soffrait, inquiète de mon avis. Rassurées, elles ont disparues dans la salle de bains en riant, se tenant par la main, me laissant seul avec mon début dérection sur le lit de la chambre damis
tant pis
Jétais à peine de retour sur mon transat sur la terrasse que Martina est venue me chercher en me prenant par la main :
- Viens, on a besoin de toi
- Encore une surprise ?
- En quelque sorte
tu verras bien !
Et le piège sest refermé, à force den parler, de promettre, elles lont fait
et je me suis laissé faire. Tout était prêt dans la chambre dami que je venais de quitter : un grand drap de bain étalé sur le lit, des pots de crèmes et onguents divers, et les fameuses lingettes de cire froide dont elles me menaçaient depuis quelques jours. Et jai souffert. Pas toujours stoïquement. Heureusement pour moi, je nai pas un système pileux très fourni. De vagues poils sur les pectoraux, ça allait. Sur les cuisses et au-dessus des fesses, un mince duvet, ça allait. Les aines, le pubis, et la remontée vers le nombril
elles ont eu beau jeu de mexpliquer que la crème quelles avaient passée, très agréablement pour moi, je reconnais, facilitait les choses
ça allait déjà beaucoup moins bien.
Elles nont pratiquement pas dit un mot de tout le temps quelles ont pris. Quelques regards, quelques sourires, quelques gestes plus appuyés, un baiser de temps en temps : elles sappliquaient.
- Voilà
bienvenu au club, Monsieur
Assises au pied du lit, elles observaient le résultat de leur travail :
- La touche finale ! une petite crème adoucissante pour apaiser la peau
Annie est venue sasseoir dans mon dos, mentourant de ses bras, le visage niché dans mon cou quelle piquait de petits baisers, ses doigts légers jouant sur mes pectoraux et mes abdos, auraient suffit à eux seuls à éveiller mon désir
le massage de Martina ne me laissait aucune chance de résister. Annie sest écartée, me poussant à mallonger, et jai fermé les yeux, concentré sur leurs caresses. Des mains sur mes cuisses, pouces remontant vers les plis de laine, une bouche sur la mienne, langue gourmande, une chaleur humide et douce de baiser sur mon sexe, la morsure, les mains sur mon visage qui accompagne le baiser plus profond, caressent tendrement, baiser de femme amoureuse
la bouche qui engloutit mon sexe, la langue qui enveloppe, toute douceur et chaleur, et un anneau de doigts qui entame un lent et léger va-et-vient
longtemps
sans jamais accélérer, tout en douceur et volupté
longtemps
le baiser sur ma bouche, la bouche sur mon sexe, les deux mains sur mon visage, les doigts qui me caressent
jaurais voulu que ça continue des heures et en même temps le désir a des impatiences difficiles à maîtriser ; jai essayé de retarder ; elles ont essayé de faire durer en restant toujours douces et légères ; et puis le corps a gagné ; tout le temps où jai joui, elles ont accompagné les soubresauts de mon plaisir ; jaurais voulu plus de force, plus de brusquerie, accélérer, mais elles en avaient décidé autrement
et lattente augmentait les sensations.
Elles se sont allongées à côté de moi, chacune dun côté, jambes mêlées sur les miennes ; jai gardé les yeux fermés, profitant de leur tendresse.
Annie sest levée la première. En revenant peu de temps après, elle a tendu la bouteille de soda à Martina, regard et sourire complice
cest vrai quaucune traînée de sperme ne traînait sur mon ventre
Léclair lumineux du brillant sur la lèvre de Martina a ramené brusquement la vision des anneaux entrçus puis exposés à lOasis
- Tu la connais bien, Nelly ?
- Cest à elle que tu penses ?
- Cest en voyant ton brillant
tu la connais bien ?
- Quest-ce que mon brillant vient faire là-dedans ?
elle a passé un mois à lagence lété dernier, petit job pendant ses vacances pendant les congés de Mireille
tu mexpliques ce qui te fait penser à elle ?
- Toi dabord ! Quest-ce que tu penses delle ?
- Gentille fille
au début je la croyais timide, mais cest pas ça
plutôt réservée, comme distante, mais gentille
cest bête, cest un cliché idiot, mais quand je la vois, son allure, sa manière de shabiller, je limagine pensionnaire dune école religieuse pour filles de bonne famille
- Et toi Annie ?
- Tu sais, je lai vu ce matin pour la première fois
mais cest vrai quelle fait jeune-fille sage
dailleurs du peu que jai pu voir le fils de Christophe, je ne les imagine pas en-semble
- Cest fini
elle a rompu ce matin, cest pour ça quil faisait la tête
- Et tas pas remarqué quelle était bizarre avec Jonathan ?
- Bizarre comment ?
- Je saurais pas dire
mais lair de bien se connaître, même dêtre proche
Tas rien re-marqué, toi ?
- Si
tas peut-être raison
comme sils étaient complices
ça serait étonnant quand même quil y ait quelque chose entre eux
quoique
mais je pourrais le savoir facile-ment ; depuis le temps que je le connais, je suis sûre de le faire parler facilement : il peut pas me résister le petit Jo !
bon
texpliques, Alain ?
- Ouais
pendant que tu buvais, je regardais le bijou sur ta lèvre. A midi, avant que vous arriviez à lOasis, jai vu quelque chose qui y ressemblait, enfin non, différent, mais ça my a fait repenser
- Raconte tout, on comprend rien, là !
- Mmm ! bon, ok ! Nelly était assise en face de Jérémy et moi sur la terrasse
- Dans les fauteuils où il faut surtout pas avoir de jupe sous peine dattentat à la pudeur !
- Ouais, eh ben Nelly était en jupe ! A un moment Jérémy ma donné un coup de coude et ma fait signe
on avait une vue plongeante sur lentrejambe de Nelly
- Vous êtes des cochons ! Cest une gamine, à peine 20 ans !
- Pas si gamine que ça ! Quand jai regardé, jai vu un truc briller entre ses jambes ! Jérémy sest à moitié étouffé avec son coca, et comme elle sest rendue compte de ce qui avait provoqué son étranglement, elle a ouvert les jambes encore plus
- Tu plaisantes ?
- Pas du tout ! et je tassure quelle savait ce quelle faisait ! visage dange, regard droit sur nous et jambes ouvertes !
- Ça alors, jaurais jamais cru
- Et attends, ce quelle montrait est encore plus étonnant
- Allez, raconte !
- En fait, elle était nue sous sa jupe, pas de culotte, et sur son sexe, dailleurs aussi nu que les vôtres, on a vu des anneaux et une petite chaîne qui pendait, et puis un autre truc brillant plus haut, mais caché par la jupe, sur le sexe aussi !
- Tes sûr que tas pas rêvé tout ça ? « DES » anneaux ?
- On serait deux à avoir rêvé ? Jérémy a vu la même chose
- Eh ben
et après ?
- Après vous êtes arrivées
- Nelly avec des piercings
jamais jaurais imaginé
et Christophe qui est persuadé que ça marche pas entre elle et son fils parce quelle est hyper coincée !
et cétait aussi joli que mon brillant ?
- Cétait
bizarre ! Excitant, cest sûr, mais bizarre
une aussi jeune fille avec ces piercing, et qui les expose, en plus, bizarre
- Jessaierai de tirer les vers du nez à Jonathan. Sil sait quelque chose sur cette fille, je finirai par le savoir !
- Et toi, Annie, maintenant que tu as pris exemple sur Tina en te faisant épiler
tu envisages aussi un piercing ?
- Qui sait ? Pourquoi pas
mais pas tout de suite. Je crois quaprès une pose de piercing il faut une période de
calme, ou dabstinence, et en ce moment jai pas envie de mabstenir de quoi que ce soit
Le souvenir de Nelly et de ses anneaux, les doigts légers de Martina sur le haut de mes cuisses qui en testaient la nouvelle douceur, la chatouille des boucles folles dAnnie dans mon cou, je me sentais déjà renaître. La main dAnnie est descendue, jouant dun doigt dans mon nombril, traçant des cercles du bout de lindex sur mon ventre. Jimitais de ma main dans son dos, à la naissance de ses reins, les mouvements de ses doigts. Adossé à la tête de lit, je suivais des yeux leurs mains, riait avec Martina quand elle levait brièvement les yeux vers les miens parce que quune caresse provoquait un soubresaut de mon sexe
et leurs caresses se sont faites plus précises mais toujours légères, du bout des doigts. Martina a écarté ma jambe vers elle et a posé sa joue sur le genou soulevé. Du bout de lindex descendant sur ma cuisse ouverte, rejoignant la main dAnnie qui effleurait mon sexe maintenant étendu droit sur mon ventre, descendant entre mes jambes. Annie devinait sans rien en voir le jeu de Martina ; il lui suffisait de suivre le parcours de ma main au creux de ses reins, chemin quelle mouvrait en se cambrant, une jambe repliée ; son souffle sur mon torse saccélérait, se bloquait quand mon doigt défroissait lanneau de chair brune, et dun murmure :
- Enlève ta bague, Martina, tu vas lui faire mal
- Comment tu sais ce que je fais ?
Secousses de son rire sur mon torse :
- Il me montre tout ce que tu lui fais
- Ah oui ?
Martina regardait Annie, se mordait la lèvre en surveillant sa réaction quand lentement jai glissé un second doigt entre ses fesses, poussant une première, puis lentement une seconde phalange. Ses lèvres sétiraient dun sourire et ses sourcils se levaient, sans doute en réponse à la grimace dAnnie que jimaginais. Pourtant elle ne se refusait pas, bien au contraire, changeant de position pour me faciliter la tâche, souvrant plus largement, pour accueillir un troisième doigt ; et cest moi qui ai grimacé cette fois ; même si Martina a les mains plus fines que les miennes, Annie continuait à soffrir où je sentais mes limites proches :
- Tu vas mobliger à lui faire mal, Martina
- Cest pas pour elle que tu tinquiètes
- Ne tarrêtes pas, Tina, tu as vu mes jouets
certains sont sévères
- Tu avais dit que tu ten servais pas !
- Pas tous, mais quelques-uns, oui
La deuxième main de Martina a rejoint celle dAnnie sur ma verge qui ne reposait plus sur mon ventre, décollée et tendue dexcitation, autant des caresses reçues que données. Et Annie sest arrachée à mes doigts ; elle ma enjambé et sest accroupie au-dessus de moi en me tournant le dos. Martina a redressé mon sexe entre ses fesses et à petites secousses, sans aucun temps darrêt, Annie sest empalée sur moi, séquilibrant de ses deux mains sur mes genoux relevés, sur toute la longueur de mon sexe, jusquà ce que ses fesses reposent sur mon ventre. Pour être pénétrée plus profond encore, elle a repoussé mes genoux :
- Pour quelquun qui naime pas
tu as des dispositions !
- Aujourdhui jai envie
Elle sest arrachée à moi et sest agenouillée au bord du lit, reposant le visage sur les jambes de Martina, offrant bien haut ses fesses :
- Viens Alain, viens
Debout au bord du lit, cramponné de mes mains à ses hanches, je me suis à nouveau glissé dans ses reins chauds et souples, quelle contractait très fort en cadence avec mes va-et vient pour augmenter mon plaisir. Elle se projetait au devant de mon ventre, saccompagnant dune plainte sourde, aidée des mains de Tina sur sa taille qui amplifiait ses mouvements. Aux doigts crispés sur les draps, à sa plainte plus rauque et aux contractions de lanneau sur mon sexe, je devinais son plaisir proche. En se penchant, Tina a glissé une main entre nous, enserrant ma verge entre deux doigts qui massaient en même temps les fesses dAnnie. Son regard était voilé et elle haletait à notre rythme, ne me quittant pas des yeux
et le plaisir est venu, accompagné de fortes contractions de lanneau sur mon sexe qui a déclenché la montée de sperme, presque douloureuse davoir déjà joui il y a peu. Jai fermé les yeux et ralenti le rythme, profitant au mieux de la douceur nouvelle.
Quand je me suis retiré, son anus est un moment resté ouvert, palpitant encore de son plaisir, et puis sest fermé, auréolé de sperme, sous le massage de Tina. Je me suis écroulé sur le lit pendant quAnnie se redressait, toujours à genoux sur le lit, enlaçait Tina agenouillée face à elle ; elles ont échangé un long baiser, passionné puis apaisé, mes deux amours à lévidence amoureuses ; elles se sont allongées, chacune dun côté, transpirantes, blotties au creux de mes deux bras, effaçant chacune dun doigt les gouttes de sueur qui coulaient de mes tempes. Je fermais les yeux, épuisé et comblé.
- Chéri, on dirait bien que tu es prêt
-
prêt à quoi ? en ce moment je suis plus prêt à rien
- Je tai fait mal, tout à lheure ? tavais lair dapprécier
-
mmm
Je savais bien de quoi elle parlait, et pas besoin douvrir les yeux, je savais quelles riaient, je devinais quelles se regardaient, peut-être même échangeaient-elles un clin dil ; des furieuses ; moi je voulais rester comme ça, sans bouger, mes deux amours calés contre moi, mes bras sur leurs épaules, leurs joues sur ma peau, leur jambes sur les miennes ; ne plus bouger
-
je sais Tina, je sais de quoi tu parles
mais plus tard ; sil vous plaît
plus tard ! on ne bouge plus ! je suis mort, là ! vous mépuisez ! vous savez, ça ? que vous mépuisez ?
Une main, à qui ? peu importe, caressait doucement mon sexe flasque, tout doucement, tendre-ment, sans espoir de le réveiller, et
cétait bon, tellement bon
et une bouche sur la mienne, à qui ? lèvres chaudes et souples, douces et gourmandes, et
cétait bon, tellement bon !
- Il doit être tard, vous avez faim ?
- Un peu
mais je prends une douche dabord
- On en a besoin tous les trois, je crois
on la prend ensemble ?
- Allez
Elles mont relevé, mont traîné dans la salle de bains
A peine épongés, juste assez pour ne pas inonder la maison tout en gardant la fraîcheur, nous avons grignoté autour de la table de la cuisine, salade frisée, lardons et ufs mollets quAnnie a préparés. Le poisson quelles avaient acheté au marché est resté au frigo ; trop compliqué pour ce soir !
- Demain on se fait une grasse matinée, ok ?
-
euh
non !
- Pourquoi ?
- Avant que vous arriviez à lOasis, à midi, on parlait de se retrouver au marché campa-gnard, demain
- Allons bon ! à quelle heure ?
- Dix heures
- Bon
cest raisonnable
mais retrouver qui ?
- Jérem, Jonathan
il tient un stand
Christophe aussi a un stand, il vous a rien dit ?
- Pas eu le temps ! on regardait Annie faire son show
à la librairie
- Nelly sera sans doute là
on pourra peut-être en apprendre plus long, et cuisiner un peu Jonathan
- Bonne idée !
Les filles ont rangé la cuisine. Jai mis un CD des Pink Floyd et elles mont rejoint dans le salon. Tina sest assise sur le canapé et Annie sest allongée, la tête sur ses genoux de Tina. Jai préparé un café pour Annie et moi, un thé pour Tina.
- Charmant spectacle
- Je profite de sa douceur toute neuve
Le majeur de Tina parcourait lentement louverture des lèvres du sexe nu dAnnie qui luisait doucement à la lumière tamisée de la lampe que javais allumée à côté de la chaîne stéréo.
- Vous nêtes jamais fatiguées ?
-
jamais
et puis cest tout doux
Tina sest dégagée de la tête dAnnie et sest agenouillée au-dessus de son visage, sa bouche rejoi-gnant sa main entre les jambes ouvertes dAnnie tout en offrant son intimité à sa bouche, sabaissant pour solliciter son baiser.
Elles ont partagé leurs plaisirs, ponctués de petits bruits humides et de soupirs, sans se presser, tout en échanges de douceur.
Les mains de Tina avaient glissées sous les cuisses dAnnie et de mon fauteuil je voyais le lent mou-vement de sa nuque, les mains dAnnie soupesant les seins de Tina, étirant les tétons.
Sur la table basse, le café dAnnie a lentement refroidi, comme le thé de Tina.
Trop absorbé à guetter la lente montée de leur plaisir, les respirations qui saccélèrent, les tensions des muscles qui se tendent, la crispation des mains, sans penser un instant les rejoindre, jai moi aussi oublié de boire mon café.
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